Premier réveil sur les bords du Gange. La lumière nous permet de mieux apprécier l’échelle de ce fleuve.
En pleine mousson, la rive opposée est complètement immergée sur 2 kilomètres de large.
Les pèlerins se pressent jusqu’en face. Je ne sais pas si c’est valable aussi pour ce cote du fleuve mais je tiens d’un ami indien que les dieux ont un accord avec les crocodiles : ces derniers ne doivent pas attaquer les humains sur la distance qui sépare les 2 principaux lieux de crémation.
Restauration d'un "House Boat".
Tant vont les buffles à l’eau…
Ruminations sur alluvions.
D’ailleurs, vers le sud de Varanasi se termine l’énorme travail de nettoyage des sédiments fluviaux.
On peut voir l’épaisseur du dépôt d’une seule saison. Ce doit être aussi un peu d’Himalaya que nous foulons au gré de nos pérégrinations.
La ligne jaune sous le balcon donne un apercu de l’amplitude des plus fortes crues. Dans mon dos, le Gange coule calmement 3 metres en contrebas.
Le soleil se couche maintenant sur la ville…
Et sur Ramnagar Fort sur l'autre rive au sud.
Retour par les innombrables et microscopiques ruelles où se croisent des millions de gens, véhicules...
… et animaux.
Tissage de la soie au cœur du quartier musulman. Plusieurs personnes semblant connaitre “Lyon” je me risque à parler des canuts et là, quelle n’est pas ma surprise d’apprendre que les ouvriers locaux, il y a déjà longtemps, terminaient certaines pièces en cousant des étiquettes “Fabriqué à Lyon”. Et oui : la mondialisation ne date pas d’hier…
Nous sortons des “traboules” et retournons à l’hotel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire